Un gouvernement
majoritaire sans la majorité ?
C’est juste pas juste.

Au Québec, un parti politique peut être élu à titre de gouvernement majoritaire, sans obtenir la majorité des votes. Notre système démocratique transforme la réalité de sorte à permettre à un parti d’obtenir 100 % des pouvoirs contre une fraction de l’appui populaire. Il faut changer ça.

On n’a pas
l’heure juste.

Le système démocratique québécois (de type « uninominal à un tour ») induit des distorsions dans les résultats électoraux, de sorte qu’à la dernière élection (2022), le parti élu comme gouvernement majoritaire n’a obtenu que 41 % des votes. Ce score lui a permis d’obtenir 90 sièges sur les 125 disponibles à l’Assemblée nationale. Cela lui octroie donc plus de 70 % des sièges (un gouvernement majoritaire) et ainsi les pleins pouvoirs au Parlement, où il peut gouverner sans opposition.

Et ces distorsions-là se manifestent à toutes les élections…

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41 % des votes

=
=

72 %des sièges

100 % des pouvoirs

C’est juste pas juste. C’est juste pas juste. C’est juste pas juste. C’est juste pas juste.

Les électeurs sont victimes d’une injustice.

Au terme de l’élection, les convictions exprimées dans la population ne sont pas fidèlement représentées à l’Assemblée nationale. Le Parlement devient la voix d’une minorité de la population, qui gouverne comme si elle était la majorité. Ce qui laisse place à des débats teintés par l’arrogance, l’intransigeance et le populisme. Des partis sont sous-représentés, d’autres carrément absents, même si une partie significative de la population les appuie pourtant. C’est comme si à chaque élection, on jetait des votes à la poubelle pour avantager le vainqueur…

Dans notre système électoral, tous les votes ne comptent pas. C’est juste pas juste.

Un enjeu de justice sociale.

Notre mode de scrutin actuel incite les partis à se concentrer seulement sur les circonscriptions qu’ils peuvent gagner. Il n’y a pas d’avantage à obtenir des votes dans celles qui sont perdues d’avance. Notre système encourage le clientélisme politique. Il accentue ainsi les divisions au Québec.

Quand seulement une partie de la population est importante, c’est juste pas juste.

Justice pour toutes les régions!

Actuellement, certaines régions sont représentées par un seul parti politique. Pourtant, on retrouve des appuis pour tous les partis dans toutes les régions. Un système démocratique de type « proportionnel » permettrait que plusieurs députés, de partis différents, puissent représenter une même région. Cela ferait en sorte que les députés soient moins les porte-parole de leur parti dans leur région que les porte-parole de leur région dans leur parti. Bref, des régions mieux représentées et plus fortes.

Un seul parti pour toute une région ? C’est juste pas juste.

Un système pro-mix pour changer ça.

Le Québec est mûr pour une saine évolution de son système démocratique. Au cours des 50 dernières années, un consensus s’est établi au Québec pour la mise en place d’un nouveau système électoral : la pro-mix* !

(*Mode de scrutin proportionnel mixte avec liste régionale)

C’est simple. Chaque électeur voterait deux fois. La première pour le député qu’il souhaite faire élire dans sa circonscription (exactement comme en ce moment) et la deuxième pour le parti qu’il souhaite voir former le gouvernement (ça, c’est la nouveauté!).

C’est à partir de ce deuxième vote, comptabilisé dans chaque région du Québec, que des députés seraient élus pour représenter leur région. Ce deuxième vote permettrait de rétablir une juste représentation de chaque parti selon les votes qu’ils ont réellement obtenus, dans chaque région. Les résultats de l’élection et les sièges obtenus à l’Assemblée nationale représenteraient ainsi fidèlement les convictions exprimées dans la population.

Un système électoral qui nous ressemble. Ça, ce serait juste.